Le « lundi minimum » : une tendance TikTok pour mieux gérer son temps ?

Vous connaissiez le “Blue Monday”, ce lundi de janvier connu pour être la journée la plus déprimante de l’année. On parle maintenant du « bare minimum Monday » ou « lundi minimum », une tendance émergée sur TikTok pour contrer le stress du début de semaine.

GIGS Lundi minimum

Le lundi minimum : c’est quoi ?  

D’après un sondage publié sur LinkedIn en 2018, 90% des Millenials et des jeunes de la Gen Z déclarent appréhender le dimanche, synonyme de retour au travail. À l’image du quiet quitting un phénomène de grande ampleur aux États-Unis, le « bare minimum Monday » a été popularisé par la plateforme TikTok.

La tiktokeuse Marisa Jo, spécialisée dans le bien-être au travail, en est l’initiatrice. Sa méthode pour mieux gérer la transition entre le dimanche et le lundi ? Elle a mis en place des « lundis minimum », c’est-à-dire qu’elle réserve aux lundis les tâches qui demandent le moins d’effort, afin de préserver son énergie pour le mardi. Le but est d’être plus souple avec soi-même en repoussant les tâches qui demandent plus de réflexion ou moins urgentes.

Comment ça fonctionne ?

Si la traduction littérale de “bare minimum Monday” serait le “lundi minimum vital”, il s’agit plutôt de privilégier une reprise en douceur de la semaine, vous pouvez par exemple consacrer cette journée aux tâches les plus opérationnelles mais qui demandent moins de réflexion, pour au contraire vous réserver des temps de concentration pendant le reste de la semaine. Attaquer la semaine plus sereinement permettrait ainsi d’être plus efficace dans ses tâches, tout en réduisant le risque de burn-out.

Travailler moins pour travailler mieux ?

Fin 2022, l’IFOP a révélé qu’environ 1 salarié sur 2 déclare faire “juste ce qu’il faut” au bureau et ils sont près de 40% à refuser d’effectuer des heures supplémentaires et des tâches qui se trouveraient en dehors de leur spectre professionnel. Si cette tendance d’établir des limites claires entre la vie privée et la vie professionnelle prend de l’ampleur, notamment auprès de la Génération Z, réduire ses heures de travail permettrait justement d’augmenter sa productivité.

C’est par exemple le cas de la semaine de 4 jours, qui a été expérimentée en Angleterre auprès 3000 salariés pendant 6 mois et dont les résultats ont montré un impact positif sur la productivité mais aussi sur l’investissement des collaborateurs envers leur entreprise et sur leur moral. Moins travailler, ça signifie surtout mieux travailler !

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