Rester zen pendant la période d'essai : les clés du succès

Selon une étude Indeed, 30 % des Français angoissent à l’idée de ne pas valider cette étape décisive. Peur que l’entreprise ne vous convienne pas, sentiment de ne pas être à la hauteur… L’ombre de la rupture de contrat plane sur votre prise de poste. Il est pourtant nécessaire d’aborder la période d’essai de manière positive. Comment transformer l’essai avec sérénité ?

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Comment mieux appréhender votre période d’essai ? 

 

Chaque début est un apprentissage, la maîtrise viendra avec le temps

Peu importe l’entreprise que vous intégrez, vous aurez toujours besoin d’un temps d’adaptation. Méthodes d’organisation, outils, interlocuteurs internes et externes… Seul le temps vous permettra d’acquérir certains automatismes et prendre vos marques.
Prenez du recul pour comprendre le fonctionnement de votre entreprise, sa culture ainsi que ses modes d’organisation et de communication. N’hésitez pas à poser des questions sur les meilleures pratiques à adopter. Prenez des notes, observez et écoutez attentivement vos collègues pour vous acclimater plus facilement.

Qu’est-ce qu’on attend de vous ? 

Il est primordial que vous sachiez directement ce qu’on attend de vous durant votre période d’essai. Vous gagnerez de l’énergie et du temps en vous focalisant uniquement sur vos objectifs. Avoir une vision claire de ce que vous devez accomplir vous évitera de tout vouloir prendre en main pour faire bonne impression. 
Dès le départ, définissez vos missions avec vos supérieurs. Pensez aussi à établir les objectifs que vous devez atteindre concrètement, tout seul ou en équipe.

Demandez des retours 

Demandez régulièrement à vos supérieurs ou à un collègue ce qu’ils pensent de votre travail. Servez-vous de leurs retours pour vous améliorer. Il est indispensable de travailler dans un environnement sain où la communication est constructive et efficace. Votre soif d’apprendre sera appréciée.

Ayez confiance en vous

Si vous avez été recruté, ce n’est pas par hasard. Dites au revoir au syndrome de l’imposteur et ne doutez pas de vos capacités professionnelles. Vous êtes légitime, sentez-vous à votre place ! 
Considérez la période d’essai comme une formalité : elle a de grande chance d’être une réussite et il est très probable que votre employeur souhaite la valider.

Une question ? Posez là !

Lors de la prise d’un nouveau poste, vous avez sûrement de très nombreuses questions. C’est normal ! Il n’y a pas de questions bêtes. N’ayez pas honte de solliciter votre supérieur ou vos collègues dès le premier jour. 
N’oubliez pas de prendre des notes pour être autonome si vous êtes confronté au même problème une prochaine fois.

Exprimez vos idées

Vous arrivez avec un regard neuf. Après quelques jours d’observation, prenez des initiatives. Vos supérieurs remarqueront que vous êtes force de proposition. 
Pendant les réunions par exemple, prenez la parole et réfléchissez à des solutions face à certains obstacles évoqués par vos collègues.

 

Une décision mutuelle   

Gardez à l’esprit que vous êtes aussi maître de votre destin. La validation de la période d’essai est une décision qui est réciproque. Un peu comme les débuts d’une relation amoureuse, vous êtes dans une phase de séduction avec l’entreprise.      
Selon Jeremy Tene, Senior People Success Partner chez Openclassrooms, il faut « bien insister sur le fait que l’employeur n’a pas droit de vie ou de mort sur le collaborateur, et que c’est aussi à l’entreprise de faire ses preuves pour retenir la recrue ».
Cette étape professionnelle vous donne l’opportunité de savoir si l’entreprise vous correspond véritablement. Vous pouvez notamment :

  • Analyser l’environnement de travail pour être certain de vouloir vous engager à long ou court terme au sein de l’entreprise.
  • Vous assurez que les missions qui vous sont attribuées correspondent aux attentes initiales et aux compétences clés définies au départ, afin de garantir un bon alignement.
  • Évaluer les possibilités d’évolution au sein de l’entreprise.

 

La période d’essai en alternance 

Dans un contrat d’apprentissage, il n’y a pas de période d’essai mais une « période probatoire », relativement similaire. Depuis le 19 août 2015, elle concerne les 45 premiers jours, consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise, en vertu de l'article L6222-18 du Code du travail. Ce laps de temps permet à la fois à l’employeur et à l’alternant de décider si, oui ou non, le cadre pratique de l’apprentissage leur apporte satisfaction.

La période d’essai n’est pas une étape qui doit vous stresser. Gardez à l’esprit que c’est une phase dont tout le monde ressort gagnant et qui est là pour vous aider à faire le bon choix. Vous avez aussi un pouvoir de décision, il serait dommage de ne pas en tirer profit.

 

Rédaction : Lauryn BIKILE.
Direction Communication Groupe IGENSIA Education (ex Groupe IGS).

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