Démarrer son entreprise : comment réaliser des levées de fonds ?
Après l’idée, c’est le financement qui conditionne la réussite de l’aventure entrepreneuriale. À moins d’avoir un apport personnel conséquent que vous pourriez mobiliser pour autofinancer votre projet, vous allez devoir passer par la recherche de financement.
Après l’idée, c’est le financement qui conditionne la réussite de l’aventure entrepreneuriale. À moins d’avoir un apport personnel conséquent que vous pourriez mobiliser pour autofinancer votre projet, vous allez devoir passer par la recherche de financement. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, cela n’implique pas forcément le recours à la banque ou aux sociétés de crédit. Focus sur la levée de fonds !
La tendance est au « crowdfunding »
En 2019, la tendance est au financement participatif. D’ici 2025, on estime que le marché du crowdfunding atteindra environ 93 milliards de dollars, finançant des projets aussi divers qu’une pépinière, une startup technologique et un voyage sur Mars ! Le principe du financement participatif n’est pas foncièrement innovant… il a juste fait peau neuve avec le web. Ainsi, au lieu de soumettre votre projet à une banque pour solliciter un crédit, vous le présentez à des particuliers sur une plateforme de crowdfunding. Ils décideront alors de participer à son financement ou pas, en fonction de critères objectifs (rentabilité, garanties…) mais aussi subjectifs. Évidemment, l’accès relativement facile aux plateformes de crowdfunding implique une importante concurrence entre les porteurs de projet qui cherchent un financement. Votre projet devra donc être pertinent, original et surtout, fortement rémunérateur.
Historiquement, ce sont les entreprises qui produisent et commercialisent des biens (tangibles) qui rencontrent le plus de succès dans les plateformes de crowdfunding, surclassant les entreprises de services. Cela ne veut pas dire que les porteurs de projet de prestation de services n’ont aucune chance. Ils devront simplement en faire un peu plus pour convaincre les internautes.
Le concept de « love money »
Le « love money », comme l’appellent les anglo-saxons, ou la « banque familiale », est une autre option de financement de projet. Vos proches, vos amis et votre famille seront naturellement enclins à financer votre projet s’ils ont en les moyens. Certains objecteront qu’affaires et parenté ne font pas bon ménage. Ce n’est pas totalement faux. Quoi qu’il en soit, il faudra formaliser les termes du partenariat pour dissiper les malentendus : il ne s’agit pas d’un don, et encore moins d’un prêt. Vous proposez tout simplement à vos proches de devenir actionnaires de votre entreprise, avec tout ce que cela implique en matière de rémunération (dividendes). Et n’hésitez pas à évoquer l’argument des exonérations d’impôts (réduction de l’ISF de 50 % du montant investi et réduction de l’IR) dont peuvent bénéficier les proches bailleurs de fonds.
Le financement par le biais de l’acquisition des parts sociales est une excellente alternative pour lancer son projet. Il faut cependant garder à l’esprit que le fait d’emprunter de l’argent à la famille ne dispense pas le porteur du projet de bien ficeler son business plan.
Les Business Angels pour les idées « disruptives »
Financement, conseils avertis, accompagnement par un expert, carnet d’adresses bien fourni… l’option des Business Angels (BA) est idéale pour se lancer en affaires. Cette approche, qui nous vient des États-Unis (pays référence en entrepreneuriat), a le vent en poupe en France, notamment dans la Fintech.
Les BA sont des chasseurs d’idées innovantes et donc de projets à fort potentiel de développement, idéalement sur le moyen terme. Ils peuvent apporter des sommes allant de 50 000 à 500 000 €. Mais au-delà de ce financement, qui est bien souvent décisif pour la réussite du projet en question, l’apport des BA se ressent aussi sur la prospection, sur l’accompagnement juridique, sur le réseautage, etc. On compte aujourd’hui près de 7 000 Business Angels en France, dont certains, comme Xavier Niel, ont investi des sommes conséquentes (près de 25 millions d’euros dans 120 startups depuis 2017 !).
Les écoles du Groupe IGENSIA Education (ex Groupe IGS) sont porteuses de valeurs d’Humanisme, de professionnalisme et d’entrepreneuriat ! Depuis 1975, le Groupe IGENSIA Education (ex Groupe IGS) encourage l’entrepreneuriat étudiant à travers de nombreux les business games, le concours d’entrepreneur responsable ou encore la Why not Factory.